Les écoles soustraites aux festoyeurs Les écoles et le Centre culturel de la commune d'Aokas n'abriteront plus les fêtes familiales. C'est ce que l'on vient d'apprendre auprès de l'APC. Le P/APC a eu à le confirmer dernièrement au cours d'une rencontre-débat avec la population, tout en expliquant qu'il ne saurait autoriser ce genre de manifestations sources de dégradations touchant les établissements scolaires alors que des sommes importantes ont été dépensées pour leur réfection et leur entretien. Le phénomène a pris ces dernières années une telle ampleur que les riverains des établissements en question ont du crier haut et fort leur mécontentement. Ils ont été les premiers à pâtir des nuisances sonores, résultat de ces fêtes qui se prolongent, à une cadence hebdomadaire effrénée (jusqu'à quatre fêtes familiales par semaine), jusqu'à des heures tardives. Si certains parmi les riverains ont eu la sagesse de se plaindre auprès des services de sécurité, d'autres ont pris le taureau par les cornes en allant menacer en pleines festivités les auteurs du tapage. Tolérées les premiers temps pour desserrer l'étau sur des familles pauvres ne disposant pas d'assez de moyens et d'espace pour organiser les fêtes familiales, ces autorisations se sont banalisées au point de susciter des cascades de demandes complaisantes. L'année passée, le P/APC, en recevant un groupe de citoyens, a promis de mettre fin à ces pratiques et la promesse a été tenue. Une salle de soins pour Aït-Aïssa Aït-Aïssa, le plus grand des sept anciens villages d'Aokas, sera bientôt pourvu d'une salle de soins à l'instar de Tabelout, Akkar et Aliouene qui en ont été dotés depuis des dizaines d'années. Cela mettra fin aux navettes fastidieuses et onéreuses des habitants du village, obligés de se déplacer pour une simple injection ou un pansement au village le plus proche, Akkar, voire au chef-lieu de la commune, distant d'environ 4 km . L'unité allait être implantée, il y a des années, mais le problème du terrain est demeuré longtemps le principal obstacle au projet ; lequel a été finalement contourné par la décision de le réaliser dans l'enceinte de l'école primaire du village. Néanmoins, et même si d'autres quartiers attendent d'en être pourvus, ces structures de proximité, quand elles sont disponibles, ne jouent pas toujours leur rôle. Faute de moyens et de personnel, conjugués à un fonctionnement cadrant rarement avec les besoins des patients, elles sont souvent désertées par la population ciblée.