«Avec nos quatre bus, nous arrivons tout juste à transporter 199 filles résidant dans les villages les plus reculés, à savoir Tighilt Makhlouf, Tazaghart, Azouna et Tizi Maâli. Même nos 399 lycéens qui se rendent quotidiennement à Akbou, le font par leurs propres moyens», nous précisera-t-il en substance. La commune d'Ighram a bénéficié, apprend-on, d'une aide financière de 1,2 million de dinars octroyée par le budget de wilaya en vue de contracter des conventions avec les transporteurs privés, en vain. «Nos appels d'offres dans ce sens sont restés infructueux. Les transporteurs privés préfèrent continuer à travailler librement», nous fera remarquer notre interlocuteur. Quelle solution devant un tel dilemme ? La réponse de M. Ibalidene est toute trouvée : «Améliorer l'état de nos routes pour inciter les gens à investir dans le transport. Nous travaillons dans ce sens et nous lançons un appel à la population pour nous faciliter la tâche, particulièrement dans les opérations d'élargissement des routes en cours de réalisation».