Pratiquement tous les boulevards, rues et ruelles de la ville sont traversés par des nids de poule, crevasses, tranchées, etc. Certains élus affirment que «des efforts sont entrepris pour la réfection du réseau routier de la ville». Or, il ne se passe un jour sans qu'il y ait «un nouveau» chantier. Et s'il y a une intervention, elle se limite au colmatage. Pis encore, au regard de la qualité du bitume utilisé, on a l'impression que ce colmatage est réalisé avec un matériau qui «s'envole» à la moindre averse. D'où ce sentiment qu'ont les automobilistes au sujet de l'efficacité des services communaux en charge de ces travaux. «La réfection du réseau routier de la ville de Annaba peut être un thème très important pour la campagne électorale, d'autant qu'il s'agit d'élections présidentielles où la prise en charge des préoccupations des citoyens pourrait en être le cheval de bataille», dira ironiquement un chauffeur de taxi. L'autre anomalie réside dans la facilité avec laquelle certaines entreprises publiques ou privées se permettent d'entraver la circulation routière pour creuser, à même la route, une tranchée pour le passage des conduites d'AEP ou de gaz de ville. C'est le cas des cités Didouche Mourad et El Fakharine, où après plusieurs mois de travaux effectués, des trous béants en longueur et en largeur ont été laissés tels quels. Incontestablement, le boulevard Bouzred Hocine reste l'exemple le plus frappant de ces anomalies. En effet, les travaux de renouvellement du réseau d'AEP n'ont pas été achevés, et ce depuis plus d'un mois. Un chantier qui perdure et une circulation bloquée au niveau de l'un des plus importants boulevards de la ville !