Des crevasses, des nids-de poules, des fossés irréguliers, des dos-d'âne ‘'encastrés'' à l'effet des tranchés laissés en largeur après les travaux de tant d'entreprises, des trous de toutes les tailles et de toutes les formes pour laisser le conducteur choisir la cavité qui lui sied pour y passer et dégrader, voire casser, son véhicule. Et monsieur le maire qui répond au Secrétaire général de la wilaya après lui avoir fait la remarque sur le non colmatage du traversé perforé sur la route du port, par « pas de problème », une fois, deux fois, et même onze fois, en guise de réponse qui manque de sérieux, de professionnalisme et de bonne foi ! Le lamentable état des routes à travers la wilaya de Mostaganem et en particulier au chef-lieu, semble décidemment s'empirer de plus bel alors que l'hiver avec ses pluies ne s'est pas encore installé. Condition laquelle laisse les conducteurs de véhicules à souffrir le martyre à supporter le calvaire du réseau routier qui s'est dégradé comme jamais auparavant. Que ce soit en plein centre-ville, ou ailleurs à travers la ville, les routes sont dans un état lamentable, pitoyable, comme s'il n'existe ni mairie, ni institution, ni service concerné, ni responsables locaux à circuler sur ces semblants de routes. Peut-être qu'ils se pavanent ailleurs comme à Oran ? Chose est sure, jamais le réseau routier de la ville de Mostaganem n'a été dans un état aussi dégradé, aussi avili. Alors qu'à l'intérieur des quartiers populaires, l'état de dégradation est pis encore. A Raisin ville par exemple, il y a une cavité d'un mètre de profondeur et de deux mètres de largeur. Les riverains n'ont cessé durant plus de deux ans d'en faire part à l'auguste mairie. Mais comme cette dernière est aux abonnés absents, ce sont des habitants du quartier qui ont chargé un jeune entrepreneur pour la colmater. Dans l'autre quartier de Chemouma, un autre immense trou béant dure depuis 3 ans. Il a fallu qu'un riverain y mette, il y a deux jours, une barre en fer signalé par une bouteille en plastique. Un peu plus loin, en face de la mairie, à la hauteur du cinéma Le Colisée, les nids de poules et les tranchés creusés durent et perdurent sur ce grand boulevard au trafic incessant depuis plus de deux ans. A la Salamandre, les rues, contemporaines, agonisent et semblent perdurer depuis l'époque coloniale. Faut-il une matraque derrière chaque maire ?! Aucun boulevard, aucune avenue, aucune rue, aucune ruelle, aucun méandre, n'est épargné par ce sport national de creuser sans obstruer dans un pays sensé être exportateur de pétrole d'où est extrait le goudron ! Même avec du ciment, la mairie aurait pu parer à tant de désagréments causés aux usagers de la route qui payent tant de taxes dont celle de la vignette. Ce qui gonfle par conséquent l'autre facture d'importations de la pièce de rechange. Mais monsieur le maire, qui semble venu de Mars, ne semble pas répondre aux doléances et aux remarques citoyennes. Il répond à un responsable comme le SG de la wilaya qui a bien fait d'attirer toute l'attention sur le désengagement des élus, tel qu'a été relevé par la télévision Adjwaa. Monsieur le maire de Mostaganem, sait-il que sous d'autres cieux qui se respectent, le gouvernement et les villes sont dégagés de toute responsabilité en cas de dommages aux pneus et à la suspension des véhicules depuis, mais qu'obtenir un dédommagement après avoir frappé un nid-de-poule est garanti par la loi ?! Or, chez-nous, cela n'effleure même pas l'esprit. Quant à savoir où va l'argent payé à la commune par les foyers et les institutions en contrepartie des travaux de revêtement des creusements de la chaussée, cela relève du secret de la Nasa. Pour la petite histoire du trou sur la route du port, les travaux ont été menés le jour même et le colmatage fut achevé avant les 16 heures. D'où la question qui s'impose d'elle-même : Faut-il un Secrétaire Général de Wilaya derrière chaque trou pour que la commune fasse son travail ?! Ou bien faut-il une matraque derrière chaque maire ?!