Les habitants du village agricole Guessam Lehdab, 2 km au sud du chef-lieu de commune d'Ain-Dheb, s'inquiètent du fait que deux personnes de la famille Mimouni prétendent être les héritiers légitimes des terres que la mère aurait léguées à ses deux enfants. Les plaignants, qui avaient saisi les juridictions compétentes pour déloger les habitants de ce douar, voient leur démarche freinée tant par les domaines que par l'APC. Selon le maire d'obédience FLN, M.Hadj Mohamed Miloudi, les terres de ce village en question, auparavant un domaine autogéré (Hachemi Abdelkrim) après sa nationalisation du fait de l'application de la loi sur la révolution agraire, ont été dévolues, au titre de l'habitat, à quelque 400 foyers résidents dans pas moins de 60 « haouchs ». Doté d'une école, d'une salle de soins, de réseaux d'alimentation en eau potable et d'assainissement, le village s'est beaucoup transformé à la faveur de certains équipements. Vingt-sept ans plus tard, le cas de ce village pose problème. Au niveau de la mairie, le préposé au service au sein de l'APC et le maire n'abdiquent pas et semblent s'en remettre à la justice et aux autorités locales. Son cas mérite à tout le moins l'ouverture d'une enquête puisque ses occupants parlent de « terres communales nationalisées » et revendiquent même une indemnisation.