Le centre hospitalo-universitaire (CHU) Nédir Mohamed de Tizi Ouzou vient de se doter d'une salle de cathétérisme. C'est une unité de cardiologie interventionnelle équipée d'un matériel de pointe qui permet de traiter des pathologies cardiaques sans ouvrir le corps du malade. Cette technologie de soins, très usitée dans les pays développés, introduite en Algérie récemment, facilitera, de l'avis des spécialistes, la prise en charge des patients souffrant de troubles cardiaques. Le Pr Tahmi, chef de service cardiologie dira à ce sujet : « Depuis quelques années, en cardiologie, nous arrivons à traiter un certain nombre de maladies en faisant des sondes à l'intérieur des artères et du cœur. Nous faisons d'abord une coronographie pour visualiser les artères coronaires avant d'en traiter celles bouchées ou sténosées. On les traite en les délattant et en mettant à l'intérieur des endoprothèses. De par le passé, on opérait ». Le Dr Zaouïa a indiqué de son côté que « cet équipement est à même de traiter, de manière définitive, les troubles du rythme cardiaque sans recourir aux médicaments qui provoquent des effets secondaires » Selon le Pr Tahmi, le service de cardiologie du CHU reçoit des milliers de malades par an, venant de plusieurs wilayas du pays. « Nous sommes à 700-800 malades hospitalisés annuellement ». D'un coût de 16 milliards de centimes, ce plateau technique assurerait quelque 1000 actes / an. Notons aussi que le service cardiologie du CHU de Tizi Ouzou « implante » 200 stimulateurs cardiaques (pacemakers) par année.