Ces raccommodages ont touché seulement une partie du territoire pendant que l'autre partie attend sa part de projets avec impatience. En tout état de cause, c'est depuis de nombreuses années que les grands travaux font défaut à Maâtkas et aucune initiative dans ce sens ne se dessine à l'horizon. Ces modestes activités, limitées à des rafistolages ici et là, ont poussé les citoyens à se demander quand viendra leur tour pour profiter du développement. Les requêtes sont nombreuses, allant de la réfection des conduites d'eau vétustes à la construction d'un hôpital pour mettre fin à l'évacuation des malades sur Tizi Ouzou. Il est également signalé l'urgence de la réalisation d'une unité de la Protection civile, pour parer à toute éventualité, ainsi que l'ouverture d'une agence bancaire. Sur un autre registre, la commune de Maâtkas est dans l'attente d'être alimentée en gaz naturel. Cette énergie est très attendue par les citoyens qui espèrent amortir leurs dépenses qui deviennent de plus en plus lourdes. Dans le domaine de la communication, les lignes téléphoniques n'existent pas dans les villages alors que la demande des citoyens est incessante. Pourtant, la commune de Maâtkas n'est qu'à 25 km du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou. Dans le domaine sportif, les deux clubs communaux, l'OSM et la JSCM vivent des situations financières difficiles. Malgré qu'ils aient des effectifs dépassant les 600 athlètes, ils se retrouvent endettés et ils ne peuvent même pas assurer le minimum à leurs sportifs. «Nous vivons des moments complexes. L'OS Maâtkas ne mérite pas ce sort qui lui a été réservé. La subvention allouée par l'APC tarde à atterrir dans la caisse du club». Le village Ihadadhène se situant sur l'axe de la route menant à Tizi Ouzou ne diffère pas d'un iota des autres tant les exigences et les revendications sociales sont identiques dans toute la commune. La piste agricole nouvellement ouverte ceinturant les hameaux et les bourgades est abandonnée sans aucune réfection ou aménagement. En outre, des hameaux demeurent dépourvus d'électricité et de réseaux d'assainissement. Dans le domaine de l'éducation, les élèves sont confrontés à des difficultés pour rejoindre leurs établissements scolaires respectifs. Les écoliers du primaire se déplacent habituellement vers les villages voisins, Ghendoussa pour les uns et Agouni Ifilkou pour les autres.