La commune de Maâtkas accuse un retard dans le raccordement des foyers au réseau électrique. Ce désagrément touche de nombreux villages de la contrée de Berkouka, El Bir, Ait Aissa Ouziane, Ghendoussa pour ne citer que ceux là. Même le chef-lieu de la commune n'est pas épargné. Depuis des années, des centaines de ménages attendent avec impatience de bénéficier de cette commodité. Les citoyens les plus nantis ont pu accéder à cette énergie avec leurs propres moyens. Quant aux autres, ils continuent de s'éclairer à l'ancienne, avec une bougie. Les citoyens ont entrepris des démarches individuelles ou par le biais du comité de village au niveau de l'APC, de la daïra et de la DMI de Tizi Ouzou. En vain. Pour plus d'informations, M. Arezki Farez, un membre de l'exécutif communal apporte ces clarifications : «Les citoyens doivent savoir que le raccordement des foyers au réseaux électrique n'est pas du ressort de la commune. Avec le budget alloué en PCD, nous ne pourrons jamais satisfaire tous les villages. Nous avons sollicité la DMI, la direction des mines et de l'industrie de Tizi Ouzou pour faire bénéficier nos citoyens de cette commodité. A ce rythme, la direction des mines ne pourra pas engager des travaux dans tous les hameaux et villages car elle en fait un ou deux chaque deux ans. D'ailleurs, le village Bouarfa a été retenu pour bénéficier du raccordement. Par contre, là où la ligne électrique est à proximité des habitations, le raccordement sera pris en charge par les citoyens eux-mêmes. Quant aux autres, où les habitations sont très éloignées du réseau électrique, la DMI s'en chargera. En d'autres termes, les citoyens pauvres sont pénalisés avec cette manière de procéder».