Les cas les plus inquiétants ont été gardés en observation sans qu'ils soient évacués au service des urgences hospitalières. «Les autres victimes de cette intoxication dont l'état de santé n'inspire pas d'inquiétude ont quitté l'infirmerie la soirée même», précisent des étudiants victimes qui rendent responsables les services universitaires chargés du contrôle de la qualité alimentaire des étudiants. Selon la même source, le menu du repas qui serait à l'origine de l'intoxication est composé d'une soupe, de pomme de terre, de viande hachée, de salade et une pomme comme dessert. Les victimes souffraient d'une diarrhée aiguë, de vomissements, de nausées et de spasmes à l'estomac qui sont, vraisemblablement, les symptômes d'une intoxication alimentaire. Du côté de la direction de la résidence universitaire de Sidi Achour 1, on affirme que «le nombre des étudiants intoxiqués ne dépasse pas 20. Ils ont été pris en charge par l'infirmerie, car leur état ne nécessite pas un transfert vers l'hôpital. Des prélèvements ont été effectués sur le plat témoin pour examen toxicologique avec l'objectif de déterminer les véritables causes de cette intoxication». En effet, outre les échantillons effectués sur le plat témoin, des prélèvements d'eau potable consommée par les étudiants ont été envoyés au service de médecine préventive du secteur sanitaire Frantz Fanon pour des analyses bactériologiques. Rappelons que l'Office national des œuvres universitaires ONOU a dépêché dernièrement des commissions d'inspection dont la mission est de contrôler les services de restauration des résidences universitaires. Cette décision a été motivée par les nombreuses intoxications signalées dans plusieurs wilayas dont Constantine, Jijel, Chlef et Alger.