L'exposition a fait la part belle, notamment aux sites archéologiques, aux stèles et aux monuments, témoins de civilisations millénaires dans la région. «L'inventaire des biens culturels mobiliers et immobiliers dans le cadre du programme des Hauts-Plateaux (PHP), la restauration du Qasr El Agha (Ferdjioua), dont l'étude est en cours, et le projet de restauration de la mosquée de Sidi Ghanem (vieille ville de Mila), constituent autant de perspectives prometteuses quant à la revalorisation et la protection de ces trésors culturels», a souligné Ali Tayebi, directeur de la culture. Toujours dans cette optique de préservation de cet héritage culturel exceptionnel, «des propositions de classification et de sauvegarde par secteur du vieux Mila, à savoir la muraille romaine, la statue de la reine M'lou, la fontaine romaine, Aïn El Bled et Zanket El Houanet, ont été initiées», indique-t-on. Une particularité: les organisateurs ont réservé, en guise de solidarité avec la cause palestinienne, un rayon à la manifestation «El Qods, capitale de la culture arabe». En plus de ces expositions, la délégation s'est déplacée à Mechta Boutekhmaten (située à 9km au sud de la commune de M'chira) pour la découverte des deux puits «Aghlad», datant de l'époque romaine et vieux de 17 siècles. Deux ouvrages d'une valeur culturelle inestimable construits à l'aide de la pierre taillée et ayant 3 m de hauteur, une dizaine de mètres de la profondeur et 2,5 m de diamètre.