Plusieurs aspects ont été présentés, notamment le côté psychologique et social de la vie de l'enfant. La pauvreté demeure le facteur essentiel quant à l'influence sur la santé de l'orphelin, dira le Dr Madiou, en insistant sur l'indispensabilité de créer des orphelinats en Algérie afin de mieux prendre en charge cette catégorie de gens. «L'orphelin est susceptible à faire face à certaines agressions de la société où il vit, ce qui provoque chez lui des troubles psychologiques et des comportements indignes», ajoute celui-ci. La veuve était également le repère essentiel de cette journée, où l'on insiste sur la prise en charge de celle-ci. Quelques reportages ont été montrés sur certaines familles de la ville de Tizi Ouzou, où l'on enregistre des difficultés auprès des veuves. «Je vis dans une situation épouvantable avec mes 11 enfants, la charge m'est très lourde à porter, notamment après le décès du mari, alors que je touche 3000 DA seulement de sa retraite», réclame une maman, aux yeux larmoyants. Les veuves enceintes, dira M. Madiou, sont confrontées à des risques sur la santé de leurs enfants, dus au manque du traitement et au régime alimentaire déséquilibré. Par ailleurs, il n'existe aucune loi qui prend en charge l'orphelin en Algérie. «Le but de notre association et de prêter main forte à l'orphelin pour devenir un citoyen équilibré dans la société et surtout l'aider, à travers nos soutiens et nos activités, à s'intégrer à la vie comme un être ordinaire», dira la directrice de l'association, Mme Koubaâ.