Placé sous le slogan « Des livres pour un été africain », cette 2e édition regroupera 63 maisons d'éditions nationales et étrangères. L'édition africaine sera représentée par des éditeurs algériens. Au cours d'une conférence de presse tenue hier au niveau de l'esplanade de Riad El Feth, le commissaire du festival, Smaïn Améziane a indiqué que ce Salon s'adresse à tous les citoyens mordus de littérature et du livre de jeunesse. « Ce festival sera une fenêtre sur le monde de l'édition universelle, une mise à disposition d'un large éventail de titres et d'ouvrages nouveaux, comme il sera un espace de rencontres avec des auteurs et des professionnels. Outre l'aspect économique de la vente et de l'échange interprofessionnel, la manifestation permettra de tisser des liens entre les acteurs essentiels du livre et de la littérature : les auteurs et leurs lecteurs », dira—il. De son côté, M. Hadj Nacer, directeur du département livre auprès du ministère de la Culture, a insisté sur le fait que cette 2e édition est beaucoup plus festive que commerciale. Le représentant de la tutelle annoncera que 120 titres portant sur l'Afrique, dont les droits d'auteur ont été rachetés par le ministère de la culture, seront distribués gracieusement aux bibliothèques. Autour de l'activité centrale qu'est le livre, se grefferont d'autres activités dont, entre autres, des rencontres thématiques avec d'éminents auteurs africains tels que Tierno Monenembo, Calixthe Beyala, Sami Tchak, Tanella Boni, Mambou Aimée Gnali, Aminata Traoré, Fabienne Kanor. On soulignera, également, la présence d'éditeurs spécialisés dans la littérature africaine possédant des collections consacrées aux œuvres africaines, à l'image de Cya Makélé de Acoria, Robert Ageneau de Karthala, Denis Pryen de l'Harmattan, Schifano, directeur de la collection Continents noirs de Gallimard. Le Salon en question privilégiera l'animation pour les enfants puisqu'un riche programme leur a été concocté. Ils pourront assister à des jeux traditionnels africains, à des ateliers de dessin et de travaux manuels, à des pièces théâtrales, à des séances de lecture avec des contes et de la poésie africains. Le conférencier a affirmé que tous les exposants auront droit à un stand gratuit de 12 m2 avec une exonération des droits et taxes. Le budget alloué à cette manifestation est de l'ordre de 2,5 milliards de centimes. Une enveloppe financière partielle du budget du festival panafricain. Le Salon sera ouvert de 16h à 23h. Contrairement à l'édition précédente, le public pourra bénéficier du transport de l'Etusa qui assurera des lignes vers, entre autres, la grande-poste, la place des Martyrs, du 1er Mai et El Harrach.