Selon des habitants, la situation s'aggrave de jour en jour. Les transporteurs activant sur les lignes Tizi N'Bechar-Aïn El Kebira, bifurquant par Amoucha, ou ceux exploitant la ligne directe Amoucha- Aïn El Kebira, imposent leur diktat et négligent la localité composée de quatre villages, Laraba, Benalleg, Bouamrane et Elmallah, où vivent plus de 1 500 personnes. A ce propos, un habitant de Ouled Djaber dira: «On souffre le martyre, notre localité s'isole de plus en plus ; les transporteurs privés ne la prennent pas en considération, nous obligeant quotidiennement à quémander les services des clandestins.» Ce problème est pour eux un souci majeur car «les enfants, ainsi que les pères de famille qui travaillent en dehors du village et des mechtas se tapent des kilomètres à pied ; les autorités doivent se pencher sur ce dossier», ajoutent d'autres interlocuteurs qui espèrent des lendemains meilleurs