Ainsi, celles qui sont achevées, à l'instar de la salle de sport du village Mechiri et la maison de jeunes du village agricole sont inopérantes. Fermées à longueur d'année, ces infrastructures ne sont d'aucune utilité pour les jeunes de ces deux localités. À qui la faute ? Le P/APC l'incombe aux jeunes qui ne prennent pas la peine de se constituer en association pour demander leur ouverture et assurer leur gestion. Il dira à cet effet que l'APC n'a pas suffisamment de moyens pour recruter du personnel pour leur mise en service. Néanmoins, si tel est le cas, à qui incombe la mission de susciter l'esprit d'initiative parmi ces jeunes afin qu'ils s'impliquent dans la gestion de ces infrastructures qui ont coûté des milliards au Trésor public? Il est important de noter qu'à Si Mustapha la frange juvénile n'a aucun autre lieu de rencontres approprié, mis à part le café du coin. Une situation qui pousse de nombreux jeunes à la délinquance. Un autre problème qui pénalise la frange de jeunes de cette localité et auquel les responsables n'ont pas trouvé de solution : l'état dans lequel se trouve la salle omnisports qui jouxte le stade communal. Entamée en 1999, cette grande infrastructure aurait consommé plus de 28 millions de dinars de l'APC sans qu'elle ne soit bénéfique à la famille sportive de cette commune. Et pour cause, les travaux sont bloqués depuis quatre ans. Le P/APC déclare : «Nous avons sollicité les responsables de la DJS pour parachever les travaux, car l'APC ne peut pas les prendre en charge». Selon lui, le wali a effectué une visite sur les lieux en juillet 2008 et il a demandé au DPAT de dégager une somme de 50 millions de dinars pour relancer les travaux. «Mais rien n'a encore été fait», déplore-t-il en ajoutant que les lieux sont devenus un lieu de débauche.