Installée le 23 décembre 2004 par le wali de Constantine, la commission de daïra d'attribution de logements sociaux a entamé, depuis ce jour, ses travaux en procédant à l'étude des dossiers des nombreux demandeurs de logements. La commission est déjà à sa quatrième séance et s'active en perspective d'un prochain quota de logements sociaux qui pourrait être accordé par la wilaya au titre de l'exercice 2004, avons-nous appris. En effet, les différents acteurs de cette toute nouvelle commission, présidée par le chef de la daïra, dont on citera la mairie de Constantine, la DLEP (direction du logement et des équipements publics) et la CNL (caisse nationale du logement), sont actuellement « entrains de traiter les demandes de logement de l'année 1991 », nous a-t-on précisé à ce sujet. « Dès que le wali de Constantine aura notifié la décision d'octroyer ces 600 unités, la commission a un délai de 3 mois pour étudier et élaborer la liste des futurs bénéficiaires », nous a indiqué le chef de la daïra de Constantine. Ainsi, depuis la décision des pouvoirs publics de retirer, en octobre 2004, l'attribution des logements sociaux aux APC en confiant cette tâche aux daïras, celle de Constantine doit faire face à une charge de travail supplémentaire, car outre le logement social, la daïra de Constantine doit également, en parallèle, assurer le relogement des familles touchées par le phénomène de glissement de terrain, celles des bidonvilles et la population de la vieille ville. Le recensement concernant les habitants programmés pour le tout prochain relogement est d'ailleurs actuellement en voir de finition. Quant aux 45 000, voire plus, demandeurs de logements sociaux locatifs, pour la plupart d'entre eux l'attente risque d'être longue, d'autant que seulement 5000 unités seront accordés au profit de la wilaya de Constantine en 2005 contre 8000 logements de type participatif (LSP). Les demandes de logements enregistrées jusque-là ne seront forcément pas toutes prises en considération. Les déceptions seront nombreuses à l'image du nombre de recalés dont certains pourraient ne jamais bénéficier d'un logement social à moins d'opter pour le LSP ou la location-vente.