Les services de l'urbanisme de l'APC y ont recensé près d'une centaine de constructions illicites. Un problème qui ne permet pas le raccordement de la cité au réseau des eaux usées. Les ruelles se sont rétrécies au point où même la circulation automobile y est devenue plus difficile. Devant la complexité de la situation, les responsables locaux indiquent qu'il est impossible d'établir un plan ou une étude pour l'aménagement de la cité et la réalisation d'un réseau d'assainissement. Aujourd'hui la situation est devenue ingérable. Les fosses septiques auxquels ont recouru les habitants pour dégager leurs eaux usées n'ont pas été sans conséquences sur leur cadre de vie. La santé des résidents est exposée à de réels risques de maladies à transmission hydrique de par les eaux fétides qui coulent de partout et les odeurs nauséabondes qui s'y dégagent en cette période de grandes chaleurs. À l'APC, l'on pense que le problème n'aura jamais de solution en raison de l'exiguïté du quartier. Mais les édiles locaux semblent ignorer que le problème peut être résolu en démolissant les constructions illicites qui y ont été érigées.