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« Paris-Algérie, c'est 62 fréquences par semaine »
A. Benahmed. Représentant général France Nord de Air Algérie
Publié dans El Watan le 27 - 06 - 2009

Comment se présente la saison estivale ? Qu'est-ce qui la distingue de celle de 2008 ?
Une saison ne saurait démarrer sans un bon programme de vols et d'avions et sa préparation se fait en amont. Nous avons pour principe de prendre comme ancrage la saison qui précède, à partir de laquelle nous tirons un certain nombre d'enseignements qui nous permettent d'apporter les améliorations possibles. La compagnie nationale déploie, à l'occasion de l'été, des moyens volants et humains très importants, puisque nous renforçons d'une manière générale toutes les escales de départ et d'accueil. Des personnels d'assistance viennent en renfort d'Algérie encadrer les personnels locaux en matière d'accueil, d'orientation, de renseignement et de prise en charge des passagers. Le secteur France est le plus porteur et le plus dynamique en termes de trafic de passagers. Pour la compagnie aérienne nationale c'est, en dehors du réseau domestique, le pôle qui génère le maximum de passagers et de recettes, de manière globale, et particulièrement l'été.
Qu'avez-vous tiré comme enseignements de la saison précédente ?
Paris dessert une dizaine d'escales vers l'Algérie. Il s'agit d'apporter un programme qui réponde à la demande. Pour cela, il s'agit de mettre le bon module d'avion sur la bonne ligne.
Ce n'est pas nouveau ?
Nous améliorons. Nous avons ouvert des lignes avec des Boeing 737-600 et nous nous sommes rendu compte que sur ces lignes, il fallait changer le module, voire l'augmenter. Cela n'apparaît pas en termes de fréquences hebdomadaires, mais Paris-Algérie, c'est 62 fréquences par semaine, soit jusqu'à 10 vols par jour. Et il ne s'agit là que des vols réguliers. Ces derniers sont renforcés par des vols supplémentaires en cas de besoin. Les plages horaires supplémentaires sont très difficiles à obtenir et avec les autorités aéroportuaires locales, nous essayons d'obtenir le bon créneau pour que le passager n'ait pas beaucoup à souffrir des horaires. Cela paraît infime pour le passager, peut-être, mais derrière cela, il y a des procédures.
Quel est le volume de l'offre vers l'Algérie mise à disposition de la clientèle depuis Paris ?
L'offre au départ de Paris pour la saison de pointe, qui va du dernier week-end de juin jusqu'au 26 septembre, a augmenté de 4% par rapport à l'année dernière. Soit 13 909 sièges en moyenne hebdomadaire en 2009 pour 12 818 sièges en 2008. Cela représente un pont aérien entre Paris et l'Algérie.
Qu'en est-il du taux de remplissage ?
Pour la phase aller, au 19 juin, 93% des capacités d'Air Algérie étaient engagées. C'est un très bon taux ; les ventes commencent très tôt, elles ont débuté cette année le 4 février. Généralement, à la fin juin tout est vendu et après nous faisons de la régulation. Au fur et à mesure que la pointe arrive à exploitation, le nombre de sièges disponibles se réduit et les délais d'option (d'un mois à 48 heures) sont de plus en plus limités dans un souci d'optimisation maximale des sièges. La destination phare reste Alger, desservie de Roissy et d'Orly avec le plus grand nombre de fréquences : 3 vols au départ d'Orly et un au départ de Roissy en gros porteurs. L'offre hebdomadaire Paris Alger est de 7219 sièges. Il n'y a pratiquement plus de vols supplémentaires sur la phase France-Algérie car les capacités sont optimisées et parce que la période de vente est plus étalée. Les vols supplémentaires sont plus sollicités sur la phase retour, qui se situe sur une période de trois semaines. D'Alger vers Paris, nous mettons 1691 sièges supplémentaires, soit l'équivalent de 7 à 8 vols par semaine et au global (depuis Alger plus les 8 autres villes qui desservent Paris, ndlr), 2520 sièges. De gros porteurs également desservent Oran et Constantine depuis Paris. L'offre globale des vols réguliers et supplémentaires Paris-Algérie est de 15 329 sièges par semaine.
Comment le marché France-Algérie est-il fixé ?
Le marché est défini entre les deux Etats à travers un accord aérien ; il dépasse la volonté des compagnies. Le marché France-Algérie est théoriquement partagé à parts égales. La part algérienne revient à Air Algérie et la part française est répartie entre Air France et Aigle Azur ; un troisième opérateur français, Air Méditerranée, va entrer sur le marché à partir du 7 juillet. Même quand la compagnie française s'était retirée, Air Algérie avait continué à fonctionner sur ses propres parts de marché. C'est la façon d'optimiser les capacités qui fait la différence. On est à 52% de nos parts de marché. L'objectif assigné à la compagnie par son PDG est de porter les parts de marché d'Air Algérie sur le segment France à 60% en 2014.
Et la question si sensible des tarifs…
Sur le marché français, les tarifs sont homologués. Les compagnies s'alignent sur ces tarifs, il en est de même en Algérie. Il reste que la gamme tarifaire proposée par Air Algérie sur les 12 mois de l'année est très intéressante, contrairement à ce que peuvent dire les uns ou les autres. Le tarif de référence Paris-Alger fixé par l'IATA est de 803 euros. Air Algérie le réduit de 40% pour les nationaux résidant en France. En plus de cette réduction, nous avons encore fait des baisses en application de la convention signée avec le ministre de la Solidarité nationale en créant un tarif famille à 467 euros TTC. Ce tarif était disponible jusqu'au 15 juin.
Cette disposition n'a-t-elle pas souffert de malentendus, voire d'une information insuffisante ?
Air Algérie a été très claire dans sa position en disant qu'elle s'impliquait de la manière la plus totale dans les décisions prises de mettre à la disposition de nos ressortissants, pour la France, une tarification particulière. Nous avons proposé de gérer l'affaire, notre PDG a lui-même participé à la création de ces tarifs, il en a lui-même fixé les niveaux. Il n'y a pas eu de quiproquo, la mise en œuvre a pris du temps entre le 2 avril (date de la signature de la convention) et sa mise en œuvre, il s'est passé un mois. Or, nous, nous avons commencé à vendre nos billets en février ; il y a eu un petit creux, les gens attendaient un tarif, on a fait des réductions de 48%, il ne faut pas attendre plus que cela. La compagnie a joué le jeu de la commercialité et aussi de la solidarité. On ne peut pas vendre ces billets indéfiniment, on a mis comme date butoir le 15 juin. Un autre tarif, 3e âge, à 487 euros, est valable toute l'année. 7% des capacités globales ont été réservés aux tarifs de solidarité. Pour le Ramadhan et l'Aïd, nous avons fait une promotion à 234 euros TTC. Durant toute l'année, nous réalisons des promotions, soit une douzaine de tarifs sur lesquels il y a des conditions de vente, comme c'est la règle dans toutes les compagnies pour les tarifs promotionnels.


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