À l'initiative de l'association culturelle Amgoud en collaboration avec l'APC de Draâ El Mizan, la commémoration du 11e anniversaire de la mort de Lounès Matoub a été clôturée par une conférence animée par Na Aldjia, la mère du Rebelle, accompagnée de quelques membres de la Fondation Matoub Lounès (FML) dont le rôle est de pérenniser la mémoire et l'œuvre du chanteur. L'événement a eu lieu vendredi dernier à la salle Le Maghreb de la ville. Une fois de plus, l'ombre de celui qui disait « Je mets dans mes chansons la vie d'un peuple » a plané. A propos de la fondation, son premier responsable, a invité les gens à constater eux-mêmes ce que la fondation a réalisé malgré ses moyens dérisoires. « Ni la famille, ni la fondation n'ont perçu un sou des éditeurs », a-t-il ajouté. En prenant la parole, d'emblée, Na Aldjia a réitéré son appel relatif à l'exigence de la vérité sur l'assassinat de son fils. « J'estime que je vous ai tout dit. Après avoir essayé pendant des années de classer cette affaire en présentant de faux assassins, l'instruction vient tout juste de reprendre », dit Na Aldjia qui, malgré son âge avancé, 78 ans, a réaffirmé sa détermination sans retenue quant à la recherche de la vérité. A l'issue de cette rencontre, Amgoud a remis le prix Matoub Lounès contre l'oubli à Thagmats de Ali Zammoum et à l'autre Thagmats de Lyon pour leurs efforts fournis au profit du mouvement associatif.