L'état de santé des trois nouveaux cas de grippe A (H1N1) confirmés mardi 2 fillettes âgées de 10 et 13 ans et un homme de 34 ans, arrivés au cours de la semaine dernière de deux pays touchés par le virus, à savoir les USA et la France est actuellement stable, selon le ministère de la Santé. Ils sont hospitalisés dans des centres de référence à Alger et Oran. Les proches de ces malades ainsi que tous ceux qui ont été en contact avec elles sont aussi sous contrôle médical, selon Slim Belkessam, directeur de la communication au ministère de la Santé. Par ailleurs, les analyses de deux cas suspects – un ressortissant étranger et un Algérien – ajoute M. Belkessam, se sont avérées négatives, d'après le laboratoire de référence de l'Institut Pasteur d'Algérie (IPA). La fille qui est arrivée le 23 juin par bateau à Oran a eu ses premiers symptômes le 28 juin, c'est-à-dire cinq jours après son arrivée. « La contagiosité d'une personne atteinte commence 24 heures avant la manifestation des premiers symptômes et durent 7 jours chez un adulte et 10 jours chez un enfant », nous a-t-il expliqué, précisant que la fillette de 10 ans et l'adulte de 34 ans sont arrivés les 23 et 24 juin. M. Belkessam signale que dès la confirmation de ces cas, les mesures nécessaires prévues par le plan national de lutte contre la pandémie de grippe A (H1N1) ont été entamées, tout en insistant sur les principales recommandations sanitaires, à savoir le lavage fréquent des mains et éviter de rendre visite à des personnes présentant des symptômes de grippe. Par ailleurs, d'après un communiqué rendu public, hier, par l'Union du Maghreb arabe (UMA), la situation est maîtrisée au Maghreb grâce « aux dispositions de contrôle prises et le suivi sur le terrain en dépit de l'apparition de certains cas en provenance de l'étranger vers les pays du Maghreb ». La commission maghrébine, ajoute le communiqué, œuvrera à mettre en place et à exécuter un plan maghrébin d'urgence visant « à soutenir les efforts nationaux et à faire face collectivement à ce virus tout en suivant les mutations possibles dans le court et le moyen termes, en coordination avec les organisations et les instances régionales et internationales spécialisées ». Ce plan collectif s'appuie, selon la même source, sur « un échange immédiat et organisé des informations liées à ce virus et l'intensification du contrôle en conférant plus d'intérêt aux zones frontalières des pays de l'Union ».