Le procureur de la République près le tribunal de Béjaïa a mis sous contrôle judiciaire, tard dans la nuit d'avant-hier, avons-nous confirmé auprès du parquet, huit personnes poursuivies pour « malversations » et « irrégularités » relatives à la gestion des affaires de l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) de Béjaïa. Plusieurs personnes ont été remises en liberté après avoir été entendues dans cette affaire, qui concerne essentiellement des attributions « douteuses » de logements et de locaux commerciaux. Outre le responsable de l'entreprise chargée de gardiennage des sites de l'OPGI, un agent de l'APC et un ex-chef de cabinet de l'ancien wali, cinq cadres de l'OPGI de Béjaïa figurent parmi les mis sous contrôle judiciaire. Le dossier d'accusation, qui n'est pas encore clôturé selon nos sources, implique aussi l'ex-DG de l'office, son intérimaire, le chef du département gestion du patrimoine et le chef du service exploitation qui en dépend, ainsi que le chef du département de la promotion immobilière.