Ainsi, pour regagner le chef-lieu de daïra, les villageois préfèrent utiliser les taxis clandestins pour leur disponibilité, alors qu'il y a une station de fourgons et une autre de taxis jaunes assurant la ligne Tizi Ghenif/Issers via les villages concernés. Ces transporteurs légaux évitent souvent les arrêts dans ces localités rurales distantes de 3 à 7 km, craignant un manque à gagner. «Ils sont rares ceux qui font régulièrement tous les arrêts», nous dit un voyageur habitué de cette desserte. C'est le cas également des villages et hameaux sis du côté sud-ouest de Tizi Ghenif comme Thaâchache, Avadhidh, Begas. Les citoyens n'ont d'autre choix que les «fraudeurs» comme on les appelle communément.