En dépit de leur situation sur une route nationale, à savoir la RN68, les villages Marako, Adila, Abdellah, Tamdikt, dans la daïra de Tizi Ghenif, ne disposent pas de transport régulier. Ainsi, pour regagner le chef-lieu de daïra, les villageois préfèrent utiliser les taxis clandestins pour leur disponibilité, alors qu'il y a une station de fourgons et une autre de taxis jaunes assurant la ligne Tizi Ghenif/Issers via les villages concernés. Ces transporteurs légaux évitent souvent les arrêts dans ces localités rurales distantes de 3 à 7 km, craignant un manque à gagner. « Ils sont rares ceux qui font régulièrement tous les arrêts », nous dit un voyageur habitué de cette desserte. C'est le cas également des villages et hameaux sis du côté sud-ouest de Tizi Ghenif comme Thaâchache, Avadhidh, Begas. Les citoyens n'ont d'autre choix que les « fraudeurs » comme on les appelle communément.