La bâtisse, réalisée à peine à 50%, est délaissée dans une indifférence totale des autorités et des services concernés de la direction de l'éducation depuis 1993. Le séisme de 2003 a aggravé son état. «Pour remédier à cette carence qui a longtemps affecté nos écoliers, on a dû transformer deux salles de cours libres en cantine, durant l'exercice 2008/2009. L'APC a contribué pour réaliser un local qui nous sert de cuisine, mais les élèves ne prennent que des repas froids. Cela n'est pas évident pour des enfants de cet âge en pareille période hivernale», nous dit le chef d'établissement avant d'enchaîner avec indignation : «On démolit actuellement les deux logements réformés. Cela a généré une situation intenable : des gravats partout, la cour est devenue boueuse. Une partie des murs est encore debout. J'ai dû céder le logement que j'utilisais comme bureau à une enseignante. C'est la cuisine qui me sert de bureau en ce moment. J'appelle les autorités à se pencher sur le cas alarmant de cette école. Je n'ai pas cessé d'alerter l'APC, en vain !» Pour rappel, les 173 élèves qui fréquentent cette école dont l'ouverture remonte à 1975, viennent des villages et hameaux distants de deux à quatre kilomètres de l'établissement.