Il est inconcevable que des routes qui ont été récemment réhabilitées ou revêtues soient celles qui sont les plus dangereuses pour la circulation routière. Elles sont généralement obstruées par des surélévations des bouches des réseaux d'assainissement et d'AEP. Au niveau d'un virage, on trouve quatre tampons de caniveaux tout près l'un de l'autre ; ils sont soit élevés, soit au-dessous du niveau de la route. Les automobilistes sont obligés de zigzaguer pour pouvoir circuler, avec bien sûr les risques d'accidents que cela induit. A la cité Mohamed Cheikh, certaines fractions de tampons se sont déjà brisées causant même des dégâts aux véhicules non avertis. L'on se demande quand on verra un suivi sérieux des travaux de la part des entrepreneurs, qui ne se soucient guère des conséquences de leurs lacunes. A signaler également que pour les besoins de raccordement aux divers réseaux souterrains, les tranchées qui ne sont plus bitumées se transforment rapidement en crevasses, lesquelles gênent la circulation automobile.