Plus de 400 personnes ont investi le siège de la mairie, où ils ont procédé au saccage des bureaux de l'état civil avant de fermer le siège. Cette action demeure, selon les propos de quelques contestataires, le seul moyen de pouvoir communiquer avec les élus responsables de la commune de Aïn Turk. Les protestataires réclament de l'emploi et exigent des pouvoirs publics une prise en charge de leurs préoccupations. La commune a bénéficié d'un quota de 160 postes attribués dans le cadre de l'emploi de jeunes. La demande est à la hausse, puisque près de 600 personnes avaient déposé des dossiers de demande d'emploi. Les éléments de la brigade de gendarmerie de la même ville sont intervenus pour éviter le pire. Le chef de daïra de Bouira s'est déplacé sur les lieux, où il s'est entretenu avec une délégation des protestataires. Le quota des postes attribué à cette commune sera réparti, selon nos sources, équitablement entre les différents villages. Les contestataires ont soulevé d'autres problèmes. Ils exigent la réalisation d'infrastructures pour jeunes. «Nous n'avons même pas une maison de jeunes, ni une infrastructure culturelle digne de ce nom», nous dit un jeune.