Les 13 membres composant le conseil d'administration du centre d'enfouissement technique se sont réunis, cette semaine, pour débattre du bilan du 1er semestre 2009 ainsi que du plan d'action futur, annonce la cellule de communication de la wilaya. Le devenir de cette nouvelle entreprise sous tutelle de la direction de l'environnement semble susciter un vif intérêt de la part des élus et des responsables locaux de par le rôle qu'il joue dans la gestion des déchets ménagers et autres matières biodégradables et recyclables. La même source ajoute qu'en vu de renforcer son staff, le CET s'est vu renforcer par le recrutement de deux cadres (un ingénieur en environnement et un technicien chargé du tri). L'opération de tri avait commencé, pour rappel, en novembre 2008 en parallèle avec les actions de vente des produits récupérés. « Les responsables de cette EPIC devront prospecter pour conclure des contrats avec des partenaires à qui seront confiés des tâches de récupération », ajoute-t-on par ailleurs. Les cinq assemblées communales concernées (Dahmouni, Tiaret, Sougueur, Mellakou et Ain-Bouchekif) devraient s'acquitter de leurs créances qui conditionnent l'équilibre budgétaire de l'entreprise. « Même le pont bascule qui n'avait pas fonctionné depuis la réception du centre est désormais fonctionnel, dira M. Mohamed Amine Hallouz, et sera mis à disposition de tout opérateur public ou privé ». Désormais la tonne de déchets ménagers coûtera 300 DA au vu des dépenses générées pour la gestion depuis la ville jusqu'au centre. Hier, M. Ghezli Achour, directeur de l'environnement, nous a fait part de « la réception très prochaine de trois centres d'enfouissement à Hamadia et Ksar-Chellala pour l'est de la wilaya et celui de Frenda pour l'ouest ». Ce responsable devait ajouter que des équipements nouveaux vont être affectés à ces centres dont un bull pour Tiaret.