Le directeur de la gestion immobilière au niveau de l'Agence nationale d'amélioration et du développement du logement (AADL), M. Mohamed Chebli, a annoncé, jeudi, la création prochaine d'une filiale, financièrement et administrativement autonome, qui sera chargée de la gestion immobilière des logements AADL. Cette nouvelle filiale sera opérationnelle avant l'été prochain. Elle viendra combler un vide enregistré dans la gestion des cités, en raison du manque de moyens qui a souvent, entraîné des contestations de la part des locataires. C'est pour ces raisons que la direction de la gestion immobilière met, depuis quelques mois, les bouchées doubles afin d'améliorer la situation au niveau des cités et répondre ainsi aux attentes des locataires. La gestion immobilière des cités relevant de l'organisme AADL est en effet, une tâche ardue, et elle nécessite aussi bien des ressources financières adéquates que le personnel qualifié. Le conseil d'administration de l'AADL a approuvé, il y a quelques semaines, la création de cette filiale. Et selon le directeur de la gestion immobilière, cette filiale, sera dotée, incessamment, d'un cadre organisationnel, d'un budget et d'un statut particulier. La direction de la gestion immobilière au niveau de l'AADL, a pu réunir les moyens indispensables pour gérer ses logements inscrits dans le plan des 55 mille logements implantés à travers le territoire national, et qui atteindraient les 111 cités à fin 2008. Cependant, ce sont les bénéficiaires qui auront à payer, en plus des frais de location, les frais de la gestion de ces opérations d'entretien. A ce sujet, M. Chebli a précisé que l'administration publiera, à compter de mars prochain, des bilans mensuels sur la gestion de chaque immeuble. La gestion immobilière comprend la gestion administrative sur site, qui concerne notamment le recouvrement des loyers et des charges des résidents et la gestion technique qui s'articule autour de trois volets : l'entretien et l'hygiène des espaces communs des immeubles, l'entretien et la réparation des ascenseurs et, enfin, l'entretien des bâches à eau et la réparation de leurs équipements. Dans ce domaine, la DGI a lancé, au second semestre 2006, des appels d'offres nationaux pour la prise en charge par des entreprises privées des trois volets de l'activité technique. Cinq conventions seulement ont pu être signées avec des entreprises alors qu'il en faut une trentaine pour 30 sites.