Depuis sept mois, les résidents, notamment, ceux du Bâtiment n°1 n'ont cessé d'attirer l'attention des responsables concernés sur les différentes anomalies qui touchent leur cadre de vie. Le problème majeur, menaçant l'ensemble des bâtiments, est l'inondation des caves par les eaux pluviales et les eaux usées. Dans une correspondance adressée aux autorités, les résidents relèvent «les pannes récurrentes des ascenseurs, l'absence de l'éclairage dans les escaliers et les vitres cassées». Autres incommodités signalées, «la faiblesse du débit de gaz et l'inexistence de moyens de prévention contre les incendies, notamment les postes incendies et les extincteurs», lit-on dans la requête. Un mois après qu'ils aient sollicité la direction concernée, les acquéreurs des logements AADL, résidant au bâtiment n°1 ont refusé de payer les quittances des charges. En effet, dans une lettre visée par le gérant du site, les contestataires motivent leur action par le fait que les services de l'AADL n'ont pas procédé à la réparation des ascenseurs en panne depuis sept mois. Mais surtout, la non-évacuation des eaux usées et pluviales qui stagnent dans les caves des immeubles, qui peuvent rendre les structures vulnérable à long terme.