Ces derniers ont pourtant passé des écueils administratifs très rigoureux pour finaliser leurs dossiers. Les pièces les plus difficiles à fournir sont l'acte de propriété du terrain ou le certificat de possession ainsi que le permis de construire. Il s'agit d'un parcours du combattant quand on connait les difficultés liées à la nature juridique du foncier dans la région. Il est souvent facile de prouver sa situation de précarité sociale, mais pas de fournir un acte de propriété de terrain. Il faut saisir un expert-géomètre pour le relevé topographique, puis établir le plan de masse avant de passer au notaire. Cette procédure coûte entre 30 et 35 000 DA. Le citoyen doit par la suite demander à un architecte et à l'ingénieur en génie civil une étude sur la structure du sol et le calcul de béton. Un travail d'environ 40 000 DA. Le dossier est cher et l'obtention de l'aide n'est pas certaine.