Cette année, c'est au tour des Stations d'épuration (STEP), dont trois sont en cours de réalisation et trois en projets. Pour les premières, celle du chef-lieu de wilaya aura une capacité de traitement de 82000 équivalent-habitants. Sachant que la ville compte actuellement 70000 habitants. Devant notre étonnement, les techniciens indiquent que l'expression «équivalant/habitant» signifie qu'il ne s'agira pas que des eaux usées ménagères, mais également de toutes celles rejetées par des équipements et autres industries d'une agglomération de cette taille, ce qui fait que ses capacités de traitement iront jusqu'à l'échéance de 2015. Cette STEP est extensible à 120000 équivalents/habitants à l'horizon 2030. Celle de Bouzedjar de 20000 équivalents-habitants, extensible à 22000 à l'horizon 2035, est intercommunale puisqu'elle traitera aussi les eaux usées de l'agglomération de Houaoura et de la commune de M'Saïd. La STEP de Aïn Tolba aura la même capacité que celle de Bouzedjar mais son utilité première sera de protéger les eaux du petit barrage de M'khaïssia. «L'impact de ces STEP ne bénéficiera pas qu'à la protection de l'environnement mais aussi à l'irrigation de près de 600ha, ce qui n'est pas négligeable dans une wilaya qui, à cause de son climat semi-aride, ne dispose que 2 757ha en irrigué», apprend-on. Pour ce qui est des projets de STEP, la réalisation de celle d'Aïn Kihal est retardée. La priorité a été donnée à celle de Béni-Saf qui sera inscrite en réalisation en 2011.