Une journée d'études a été organisée, hier par la direction de l'action sociale, en étroite collaboration avec l'éducation, de la santé, de la jeunesse et des sports ainsi que des associations, au centre scientifique et loisirs de l'office des établissements des jeunes (ODEJ) de Mostaganem à l'occasion de la journée mondiale de la lutte contre les violences dont sont victimes les femmes. Parmi ces derniers se trouvaient des psychologues, sociologues, assistantes sociales, gynécologues, enseignants universitaires en droit. Cette journée est marquée, cette année, par le lancement de la campagne «Tous unis». Il s'agit d'une initiative de 16 jours d'activisme qui s'achèvera le jour de la commémoration de la Journée des droits de l'homme le 10 décembre prochain. Le programme de cette journée s'est décliné en deux ateliers distincts. Le premier portait sur les aspects psychologiques et sociaux, le deuxième était consacré à la protection juridique et à la sécurité. Les violences à l'égard des femmes prennent diverses formes, comme celles physiques, sexuelles, psychologiques, le harcèlement, les mariages forcés, les outrages, les humiliations, le chantage. Les organisateurs de la rencontre ont mobilisé les parties prenantes pour discuter des différentes méthodes de lutte contre ces violences, accroître la sensibilisation à cette cause majeure et structurer des solutions de soutien aux victimes. Les participants ont souligné l'impact du défaut de déclaration des femmes victimes de violences. La sensibilisation à ce phénomène, la promotion du signalement et le changement des mentalités pour mettre fin à ces actes, ont été mis en avant. À la fin de la journée, un long débat a eu lieu entre l'assistance et les organisateurs.