Il a été admis dans ce contexte précis que les actions de balayage constituent des maillons essentiels de toute la chaîne de nettoyage mis en place par les services de la voirie. Mais, au-delà des déclarations d'intention et des discours tenus à cette occasion, que reflète dans ce cadre la réalité du terrain vécue au quotidien par le citoyen? A priori, rien de bien réjouissant si l'on considère l'image pitoyable renvoyée par certaines cités du Vieux Rocher où président des pratiques d'un autre temps, signe de l'incivisme des habitants. A partir de ce postulat, a été soulignée la nécessité de lancer des campagnes de sensibilisation auprès des citoyens et notamment en direction des associations de quartier susceptibles à elles seules de dégager une dynamique salvatrice en mesure de renverser l'ordre des choses et de rendre accueillantes des cités déjà gravement pénalisées par l'absence d'espaces verts et d'aires de jeu et de détente. Pour leur part, les services chargés de gérer ce créneau particulier se dédouanent en faisant porter le chapeau aux citoyens incriminés non seulement pour leur passivité face aux agents d'entretien sur lesquels pèse une énorme charge de travail mais aussi, nous dit-on pour leur non-respect des horaires d'enlèvement des ordures ménagères, ce qui occasionnerait une charge supplémentaire aux agents d'entretien sur lesquels pèsent une charge de travail importante. Le non-respect des horaires d'enlèvement des ordures ménagères occasionne, selon les services de la voirie, une charge de travail non négligeable à ces hommes de peine reconnaissable à leurs gilets fluo et à leurs brouettes qu'ils traînent à longueur de journée. A ce propos, la direction de l'environnement renvoie au dernier bilan affiché à ce chapitre pour souligner l'importance des moyens mis en œuvre pour assurer la couverture des neufs secteurs urbains de la commune de Constantine. Bilan qui affiche l'affectation de 345 agents d'entretien à la seule tâche de balayage des cités, chaussées et venelles de la ville. Dans ce créneau, selon les chiffres fournis, le secteur de Sidi Rached absorbe à lui seul, compte tenu de la difficulté d'accès aux venelles de la vieille ville, le plus important contingent avec la mobilisation de 98 agents, contre 54 affectés au secteur de Sidi Mabrouk, 40 à celui de Bellevue, 39 au quartier de Bab El Kantara et 26 à la cité Ziadia. Le reste du personnel est dispatché au niveau des secteurs des Mûriers (25 agents), 5 juillet (27), Boudraâ Salah (20) et Gammas (16).