Selon un décompte de la Protection civile, près d' un million d'estivants seulement ont fréquenté les plages du littoral annabi durant le mois de juin et la première quinzaine de juillet, soit un peu moins que la saison précédente. Les examens de fin d'année scolaire, la Coupe du monde de football en Afrique du Sud et la température clémente enregistrée durant le mois de juin, expliquent quelque peu la faible affluence des estivants vers les plages. Par ailleurs, 700 000 vacanciers ont été recensés pour la seule première quinzaine de juillet au niveau des 20 plages autorisées à la baignade. La corniche annabi, avec ses magnifiques plages, demeure toujours le lieu privilégié des baigneurs pour les commodités qu'elle offre et surtout sa proximité avec la ville. Ce sont des jeunes et moins jeunes qui y viennent du matin au soir pour s'adonner à d'interminables baignades. Ils sont pour la plupart accompagnés de leurs parents qui n'hésitent pas, eux non plus, à mettre les pieds dans l'eau et à profiter de la fraîcheur de la mer. Sur la plage El Katara, en passant par celle des Juifs, puis Rizzi Amor (ex-Chapuis), Rezgui Rachid (ex-Saint-Cloud), La Caroube et Refes Zehouane (ex-Toch) et Aïn Achir, on aperçoit des rangées de parasols aux couleurs bigarrées ; ils sont visibles depuis les hauteurs de la majestueuse forêt de l'Edough et les cabines du téléphérique Annaba-Séraïdi, remis en exploitation tout récemment après un arrêt de plus de trois mois. La même effervescence est constatée également sur les plages de Chetaïbi, village pittoresque, de villégiature et de repos avec sa Fontaine romaine dans le piémont, surplombant La Grande Bleue. Réputée pour être l'une des meilleures baies du monde et destination touristique par excellence, Chetaïbi, qui est restée à l'état vierge faute d'investissement notable, est le lieu privilégié des vacanciers qui y viennent des régions de l'arrière-pays afin de trouver au bord de la Grande Bleue la fraîcheur et l'ambiance des vacances, et aussi la sécurité. Plus de 700 surveillants ont été mobilisés à travers les vingt plages de la wilaya au titre du dispositif de la Protection civile, qui a enregistré jusque-là plus de 2 600 interventions de sauvetage au profit d'estivants, dont plus de 700 (parmi lesquels 120 femmes), ont été sauvés d'une noyade certaine. Ce dispositif est soutenu par d'autres actions de contrôle, notamment de la qualité de l'eau de mer et de celle potable, et de la restauration également, pour pallier d'éventuelles intoxications alimentaires et autres maladies à transmission hydrique (MTH).