« Il est plus facile de placer nos demandeurs d'emploi dans le secteur économique que dans celui administratif », a indiqué à El Watan, le directeur intérimaire de l'agence locale de l'emploi (Alem), Boultif Yacine. Ainsi, le contrat d'insertion des diplômés (CID) a permis de recruter 500 diplômés, celui de l'insertion professionnelle (CIP) 200 et enfin le contrat formation-insertion (CFI), qui vise les non qualifiés, aura occupé 600 jeunes auprès de chantiers divers, parfois après une formation sur site. Les problèmes rencontrés par l'alem sont, selon son directeur, d'ordre réglementaire, à l'exemple de certaines entreprises qui refusent la signature de conventions de placement avec l'institution étatique, seule habilitée à recenser les offres et placer les compétences respectives dans les postes vacants au sein des secteurs économico-administratifs. A ce propos, le directeur de l'Alem déplore que les placements auprès des administrations soient plus difficiles, eu égard à leur statut. Dans ce registre même, il faut rapporter que souvent des institutions ont été sanctionnées par les services de contrôle et d'inspection de la wilaya « pour recrutement en dehors du circuit réglementaire », selon une source proche des milieux. « En dépit de l'exiguïté des locaux, notre personnel au nombre de dix, est débordé par les inscrits à la recherche d'une annonce répondant à leurs attentes », souligne le directeur. Il faut avouer que les portes de l'institution sont quotidiennement ouvertes aux chercheurs d'emploi. Les personnels, tout souriants, ne s'embarrassent pas de délivrer le bulletin de placement à toute personne ayant trouvé le fameux sésame, soit un poste d'emploi. L'Alem de Batna, installée dans les locaux du non moins fameux bureau de la main-d'œuvre, au quartier Bordj El Ghoula, est une représentation de l'Anem. Elle dispose d'antennes à Aïn Touta et N'Gaous.