De nombreux retraités de la société pétrolière GTP, sise à Hassi Messaoud, se sont vu refuser l'envoi de leurs enfants en colonie de vacances au même titre que les autres travailleurs de la société. M. Debza, dont les deux enfants ont été retirés de la liste des vacanciers à la dernière minute, ne comprend pas pourquoi son entreprise le pénalise ainsi que sa famille en lui ôtant les avantages sociaux habituels. Outre leur élimination des bénéficiaires du rappel de prime de Sud qui reste en suspens à ce jour, ces retraités se voient pénalisés par des décisions jugées arbitraires car inexpliquées. Aucune communication verbale ni par courrier ne leur a signifié la décision de la société de les priver des avantages et droits sociaux dont ils bénéficiaient quand ils étaient actifs. De même, personne ne leur a expliqué que départ en retraite voulait dire arrêt de droits sociaux, disent-ils. Ils sont éliminés de facto des colonies de vacances, du tirage au sort annuel pour la omra ; ils ont perdu la priorité pour leurs enfants en âge de travailler à une embauche dans leur société d'origine ; ils sont privés d'audience avec le responsable de la société et du droit d'achat d'un véhicule dans le cadre d'un crédit avec retenues mensuelles sur leur pension. La liste des avantages qui ont sauté est longue et déprimante. Ces retraités, qui demandent l'intervention du ministre de l'Energie et des Mines, font remarquer que la GTP serait la seule à avoir opéré ces changements, contrairement aux autres sociétés nationales du secteur. M. Debza, porte-parole des retraités de la GTP à Ouargla, s'interroge sur les raisons de l'amputation sur salaire régulièrement versée dans le compte des œuvres sociales et demande la levée de cette discrimination et l'envoi des enfants inscrits puis retirés des listes dans le cadre de la dernière vague de vacanciers.