Cependant, aux heures de pointe, il y a peu de chauffeurs disposés à aller dans cette direction. En guise d'excuse, ils parlent d'embouteillages et de manque de passagers «de l'autre côté». En effet, la station de taxis de la nouvelle ville est archicomble le matin et déserte le soir. À ce propos, un chauffeur de taxi nous déclare: «Je ne peux pas revenir de la nouvelle ville avec le taxi vide, ça me coûte cher, en plus on ne peut pas tous se garer à cause du manque de place.» La plupart du temps, les passagers, surtout les femmes, sont obligés de prendre un taxi à la course pour un prix exorbitant. À ce sujet, une citoyenne nous dit: «Je n'ai pas le choix, pour éviter d'arriver en retard je paye parfois jusqu'à 350 DA, c'est partout pareil, le mot Coursa ouvre toute les portes, je ne le ferai pas s'il y avait des taxis» Aux heures de pointe, les bus sont insuffisants; les usagers y sont serrés.