Après l'euphorie suscitée par la réussite au bac, les 10 000 nouveaux bacheliers attendus cette année au niveau de la wilaya de Constantine, entament, depuis le 12 juillet, le marathon des préinscriptions. L'université Mentouri a, d'après Mohamed-El Hadi Latrache, vice-recteur chargé de la pédagogie, mis en branle toutes ses ressources humaines et matérielles pour assurer le bon déroulement des inscriptions. Ainsi, des journées portes ouvertes ont été organisées pour répondre à toutes les interrogations des bacheliers. De plus, un cyberspace assurant une connexion gratuite a été mis en place à la faculté de lettres. En effet, depuis ces trois dernières années, la préinscription, l'orientation et le recours se font uniquement en ligne. Le vice-recteur assure que la généralisation de l'outil informatique a considérablement facilité le travail de l'administration. Concernant l'évolution du nombre de places pédagogiques par rapport à l'accroissement de l'effectif estudiantin, notre interlocuteur considère que l'augmentation du nombre de bacheliers (73 381 durant l'année universitaire 2008/2009) est considérable. Cependant, il estime que l'administration est prête à relever le défi. Ainsi, il rappellera que l'université a prévu, pour cette année, 2 000 nouvelles places pédagogiques au niveau du pôle universitaire de la nouvelle ville Ali Mendjeli et quelque 500 places au campus Tidjani Haddam. Quant au système L.M.D, il devrait, selon lui, concerner la majorité des filières, soit près de 80 % des étudiants. A noter que le recul du taux de réussite à l'échelle nationale, estimé à 45,04 %, et surtout celui de la wilaya de Constantine et des principales wilayas de l'Est, évalué à 41,41 %, a été pour beaucoup dans la régression remarquable du nombre de nouveaux bacheliers devant rejoindre les facultés de l'université des Frères Mentouri, laquelle demeure un pôle attractif, contrairement aux deux dernières années universitaires où le nombre des nouveaux inscrits variait entre 16 000 et 17 000 étudiants, ce qui n'a pas manqué de créer une forte tension dans les campus et les cités universitaires, notamment en matière d'hébergement, de restauration et de transport. Nassim C. , S. Arslan