Tenue au centre islamique de Batna, à l'initiative de Kamel Bensebaâ, la journée a été rehaussée par la présence du docteur Daghbouche de Constantine, de Me Agouni, avocat près la Cour suprême et le conseil d'état et du docteur Smaïli de Batna. S. E Benhafid, cet éminent spécialiste, premier médecin à s'installer à Batna, au lendemain de l'indépendance dans le quartier du Stand, à quelques mètres de l'ancien lycée de Batna (actuel CEM Amrani), a disparu, en 1990, des suites d'une maladie, laissant derrière lui un grand vide parmi les populations des Aurès qui lui rendaient visite depuis Biskra et Khenchela. Il a toujours été sensible à la condition humaine et s'est mis, ainsi , à l'avant-garde pour apporter aide et assistance aux démunis, aux malades et autres défavorisés. Selon le docteur Smaïli, le défunt a été «un précurseur de la première opération chirurgicale de la pathologie dite cataracte». Et d'ajouter : «Nous avons alors été encouragés pour son accomplissement à Batna, au CHU.» L'initiateur de cette journée, K. Bensebaâ, évoquera une partie de la vie de l'ophtalmologue de renommée ayant occupé le poste de président du Croissant rouge à Batna, de 1962 à 1970, et exercé à l'hôpital de Batna avant de s'établir en cabinet privé à la rue des Frères Amrani. Pour sa part, le docteur Smaïli louera les compétences du confrère disparu et s'évertuera à dispenser des informations sur les techniques chirurgicales qui ont évolué en ce troisième millénaire; sa rapidité dans le diagnostic et l'intervention ne rappelle que de bons souvenirs des «gestes augustes par le bistouri ».