Hormis le projet de revêtement du chemin au village Ighil Aouène sur une distance de 3 km, les autres subissent un perpétuel affaissement, en raison du manque d'entretien des routes. En effet, à titre d'illustratif, les axes routiers de la bande de Berkouka se détériorent à grande allure faute de travaux d'aménagement. Cet important réseau routier est déserté par les automobilistes et les usagers. La contrée de Berkouka n'est pas rattachée par une route à la commune de Maâtkas. Les villageois attendent avec impatience l'ouverture d'une piste pour sortir de l'isolement. «Notre région est oubliée par les autorités. Une population de dix mille habitants n'est pas dotée d'un réseau routier adéquat. Pour aller à notre commune, nous sommes contraints de passer la commune voisine. Qu'attendent les responsables pour ouvrir une route ?», se demandent des villageois. Cependant, d'autres axes routiers bitumés comme ceux reliant les villages de Hadada, d'Angah, de Bouarfa, d'Issoubakène et d'Ikharbane, ne sont pas épargnés par la dégradation. A la longue, le goudron a fini par disparaître laissant place à des nids-de-poule. Ces routes ne sont pas dotées de réseaux d'évacuation des eaux pour éviter l'érosion. A signaler aussi, le rétrécissement de ces chemins suite à des constructions anarchiques. Les chemins communaux menant de Cherkia à Ath Zaïm, de Cherkia à Ighil Issiouène et d'El Bir à Takhribt pour ne citer que ceux-là sont également dans un état de dégradation avancé. Ils sont devenus un cauchemar pour les usagers.