– Quel genre d'ouvrages éditez-vous ? Ciblez-vous un public spécifique ? Non, justement. Nous voulons toucher un maximum de gens, c'est pourquoi nous essayons d'éditer des ouvrages en français et en arabe notamment. Certains ouvrages sont destinés à un public adolescent par exemple. C'est le cas de Les anges crient au désarroi, livre en arabe qui se base sur des contes de référence universelle. Et puis il y en a pour tous les goûts, puisque nous proposons différents types de livres abordant des sujets variés : art culinaire, essais, ouvrages historiques, manuels pédagogiques, etc. – Auriez-vous des lectures à nous conseiller pour l'été, des livres que vous avez particulièrement appréciés ? Je n'ai pas vraiment de titres à vous donner mais j'aime beaucoup le travail réalisé par les éditions Apic notamment dans le roman. Sinon, dans ce que nous proposons, je vous suggère de lire l'ouvrage en 3 tomes de Kouider Djouab La violence dans les stades. Nous l'avons édité avec le soutien du ministère de la Culture, dans le cadre du Fonds National pour la Promotion et le Développement des Arts et des Lettres.Ce journaliste sportif à La Nouvelle République y raconte l'histoire des footballeurs algériens pour leur rendre hommage dans le premier tome, se consacre au célèbre joueur Hacène Lalmas dans le deuxième. Dans le dernier opus, l'auteur a cherché à décrire et comprendre le phénomène de généralisation de la violence dans les stades.). – Avez-vous déjà des projets pour la rentrée ? Oui, bien sûr. En ce moment nous nous préparons surtout pour le Salon international du livre. Nous y présenterons deux ouvrages historiques, écrits par Kouider Djouab. Il s'agit de Une ville, une histoire–de l'époque romaine, turque et coloniale– et de Bordj Menaïel, révolution algérienne. Deux livres qui visent donc à entretenir la mémoire nationale. Ce sont les deux grands projets que nous avons pour l'instant.