Après le terrorisme, la bureaucratie à Blida Plus de 3000 victimes du terrorisme habitant la wilaya de Blida n'ont pas perçu leurs pensions depuis plusieurs mois. Les veuves de victimes ne cessent de crier au scandale puisqu'elles attendent leurs revenus, censés être mensuels, depuis plus de trois mois alors qu'on est à la veille du mois de Ramadhan et de la rentrée scolaire. Les mêmes femmes attestent aussi qu'elles n'ont jamais bénéficié des allocations familiales, un droit qui leur revient pourtant. Des blessés de la tragédie nationale n'ont pas perçu, quant à eux, leurs pensions depuis presque une année. Ces victimes, aussi bien du terrorisme que de la bureaucratie, sont même allées jusqu'à solliciter, à travers des écrits, le wali de Blida pour pouvoir bénéficier de leurs droits régulièrement et à une date bien précise, mais en vain. Les mêmes victimes se demandent alors pourquoi les veuves des policiers assassinés, à titre d'exemple, perçoivent mensuellement leurs dus alors que cela n'est pas le cas pour elles. Et pourtant, il s'agit d'un seul Etat et des mêmes lois. Et dire qu'après le terrorisme, c'est au tour de la bureaucratie de «semer sa terreur» à Blida… Deux personnes égarées, mortes de soif près de Ouargla Deux personnes, égarées dans le désert, ont été retrouvées mardi, mortes de soif, dans une zone proche de Ouargla, a-t-on appris mercredi auprès de la direction de la Protection civile de la wilaya. Les deux victimes, quinquagénaires et de sexe masculin, dont la mort remonterait, selon les premiers éléments d'information, à plus de 24 heures, ont été retrouvées dans des zones désertiques relevant du territoire de la commune de Rouissat, a-t-on précisé. Les corps des deux malheureux ont été déposés mardi à la morgue de l'hôpital Mohamed Boudiaf de Ouargla, a confirmé la direction de l'établissement hospitalier. Une enquête a été ouverte par les services compétents pour déterminer les circonstances de cette mort tragique. Démantèlement de réseaux de prostitution à Tipasa Plus d'une quinzaine d'opérations «coup de poing» contre des réseaux de prostitution, qui ont investi la zone côtière de la wilaya de Tipasa ont été menées ces derniers jours. Ces opérations qui ont été menées par les forces de sécurité au niveau des criques du littoral de la wilaya ont permis la destruction de 214 paillotes (baraques en chaume) que dirigeaient des repris de justice et des délinquants de la wilaya de Tipasa. Ces réseaux utilisaient des jeunes de la localité qui, attirés par le gain facile, leur servaient de gardiens et de rabatteurs de la clientèle, indique-t-on, soulignant qu'au niveau de la plage «Bensaoud» de la commune de Aïn Tagouraït, les délinquants ont poussé le bouchon jusqu'à interdire aux citoyens de la région l'accès à la plage autrefois très prisée par les familles. Ecole internationale de lutte contre la corruption Une école internationale de lutte contre la corruption, première du genre, sera ouverte en septembre à Luxemburg (Autriche), a annoncé l'Organisation des Nations unies (ONU) dans un communiqué. Destinée aux responsables politiques, fonctionnaires de justice et de police, juristes et universitaires, acteurs du secteur privé ou de la société civile, cet établissement d'enseignement supérieur est baptisé International Anti-Corruption Academy (IACA). Née d'un partenariat entre l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), l'Organisation internationale de police criminelle (Interpol), le gouvernement autrichien et l'Office européen de lutte anti-fraude, l'IACA permettra «une mise enœuvre plus efficace des conventions des Nations unies contre la corruption», a-t-on souligné. Une conférence autour de la lutte contre la corruption sera organisée les 2 et 3 septembre à Luxemburg, à l'occasion de l'inauguration de l'école et verra la participation de spécialistes en provenance de plusieurs pays.