Les citoyens du village Azaknoun, une localité située à 3 km au sud-ouest du chef-lieu de la commune d'El Adjiba, ont procédé dans la matinée d'hier à la fermeture du siège de la mairie pour exprimer leur ras-le-bol. En effet, une quarantaine de personnes se sont rassemblées devant la porte principale de la mairie pour porter leurs doléances au premier responsable de la commune, mais ce dernier, selon l'un des protestataires, « a préféré le recours aux provocations au lieu de prendre les problèmes posés au sérieux, et c'est pour cela que nous avons cadenassé la porte du siège pour que tout le monde sache que notre village est négligé par les autorités locales ». La persistance des problèmes vécus quotidiennement, dont entre autres, l'absence d'AEP, réseau d'assainissement, chute de tension électrique, éclairage public, gaz de ville, goudronnage des pistes, et le transport scolaire, a donc fait réagir ces citoyens qui déclarent que toutes leurs correspondances adressées aux responsables de l'APC et de la wilaya n'ont connu aucune suite. Pour cette raison, les protestataires promettent d'aller vers des actions musclées au cas où cette situation persiste. L'adjoint au maire, M. K. Malki, que nous avons interrogé, avoue que « c'est vrai que le village Azaknoun vit un déficit en matière d'aménagement et en matière de raccordement au gaz de ville qui relève de la Sonelgaz, quant à l'absence d'eau potable, explique notre interlocuteur, elle est due à une panne qu'on est en train de réparer au niveau du village Heggui ».