Cette délégation est parrainée par le conseil d'affaires algéro-américain (US Algeria Business Council (USABC)) et son président Smaïl Chikhoune.Au programme de cette délégation qui compte des managers américains d'origine algérienne, figurent plusieurs rencontres avec des membres du gouvernement et des chefs d'entreprise aussi bien du secteur privé que du secteur public. Plusieurs secteurs sont représentés dans la délégation (travaux publics, ressources en eau, bâtiment, transports, énergie…) Dans une déclaration faite récemment à la Radio nationale, le président du conseil d'affaires algéro-américain Smaïl Chikhoune a indiqué que le domaine des énergies renouvelables et principalement le solaire intéressaient plusieurs hommes d'affaires américains. Cette mission a été organisée pour voir les opportunités qui peuvent être saisies par les entreprises américaines dans le programme de développement qui va mobiliser 286 milliards de dollars. Sur le plan pratique, 12 projets d'investissement dans différents secteurs ont déjà été soumis à l'ANDI (Agence nationale de développement de l'investissement) et ils seraient en cours d'étude et d'autres projets sont en phase de maturation. A ce propos, et au cours de la rencontre d'hier, l'ambassadeur des Etats-Unis, David Pearce, a appelé les entreprises américaines à s'impliquer davantage dans les projets inscrits dans ce plan de développement 2010-2014 en soulignant que l'Algérie était un pays porteur en matière d'investissement et qu'il y avait des opportunités intéressantes et un intérêt à y investir. Selon M. Chikhoun, ni la règle du 51/49, ni le crédoc ne peuvent gêner les entreprises américaines car les Américains sont habitués à la règle 51/49 qui est appliquée au Moyen-Orient et les entreprises américaines sont habituées à travailler avec les lettres de crédit. La délégation a déjà rencontré, dans la matinée d'hier, le ministre de l'Industrie, de la Petite et Moyenne Entreprise et de la Promotion de l'investissement, Mohamed Benmeradi. Lors de la rencontre, le ministre a tenu à rassurer les hommes d'affaires américains sur la résolution du problème du foncier, qui serait le principal obstacle à la concrétisation des projets d'investissement. Il a appelé aussi les hommes d'affaires américains à saisir les opportunités offertes par le marché algérien et à investir. La délégation doit rencontrer mercredi le ministre des Finances, Karim Djoudi.