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Restauration à Béjaïa : Cherche bonne table désespérement
Publié dans El Watan le 03 - 08 - 2009

La saison estivale est, pour beaucoup de gens, la période la plus appropriée pour découvrir ou déguster les bons plats d'une région. Et la culture d'une ville touristique est souvent liée à sa gastronomie, à son art culinaire et aux saveurs de ses plats qui constituent généralement sa carte de visite.
Si Béjaïa séduit par son littoral, ses montagnes et ses forêts, est-elle aussi connue par sa gastronomie ? Que l'on soit dans un restaurant classé ou pas, la carte du menu est presque la même partout ; les plats qui atterrissent sur les tables des consommateurs ne sont différents que par les mets qui les accompagnent ou par leurs sauces épaisses, légères ou relevées. Rien ne marque la différence. « Que l'on s'attable là ou ailleurs, on nous propose les mêmes plats ; d'ailleurs, personnellement, je ne regarde plus le menu, je passe directement la commande », nous dira le client d'un restaurant.
Les entrées sont limitées aux omelettes ou aux hors-d'œuvre « à la riche », dit-on, et qui souvent sont composés de légumes dont l'association est des plus aléatoire. Les plats de résistance sont composés de mêmes condiments et sans la moindre différence de saveurs. Rôti de veau, sauté de veau sinon la côte de veau. Dans la catégorie volaille c'est la caille ou le poulet, « l'aile ou la cuisse » accompagnés de courgette ou de pomme de terre cuites à la vapeur. Le poisson est généralement servi en friture (rougets ou merlans) avec de minces tranches de citron et quelques frites pour agrémenter le décor. Certains restaurateurs se targuent d'être les meilleurs, pendant que d'autres s'autoproclament « spécialistes ».
En fait, une spécialité qui se trouve être une simple reprise de recette, plus ou moins réussie, et qui ne marque aucune différence avec ce qu'on aura consommé ailleurs. « La cuisine de la région n'a rien inventé et n'a pas évolué, même pas la fameuse touche du chef qui puisse permettre de dire que c'est un plat propre à la région », constate un fin gourmet. Il est quasiment impossible à Béjaïa, une ville côtière dont la façade maritime s'étend sur 100 Km, de trouver un restaurant qui vous propose des homards, des langoustes, des écrevisses, des crabes ou même des crevettes fraîches. Quant aux moules, coquilles Saint-Jacques et autres fruits de mer, il semblerait que « les pêcheurs les proposent aux espagnols et aux italiens, préférant les vendre en euro ». A cela, il faudra ajouter la publicité mensongère dont usent certains restaurateurs cupides et indélicats qui n'hésitent pas à préciser sur la carte du menu que le poisson de la maison est « frais et du jour », alors qu'ils sont des permanents clients des points de ventes de poissons congelés d'importation.
Piètre qualité de service
Par ailleurs, le gibier reste le grand absent des nos restaurants même si la région en est suffisamment riche de cette espèce. Il est bien évident que les plats aux saveurs d'antan ne sont plus d'actualité. Comme les plats de poisson froid, simples et délicieux, que préparaient certains restaurateurs, spécialement en été, tel le chien de mer, le thon aux oignons frits et au vinaigre d'alcool, la fameuse escabèche ou les poissons aux sauces à base de tomates, d'ail, de laurier et de thym. Sur un autre registre, force est de signaler que la qualité de service laisse à désirer. Sur le plan vestimentaire, à quelques exceptions prés, la tenue des serveurs est tout à fait ordinaire. Certains sont en survêtement, d'autres portent des jeans et des chemises ouvertes laissant apparaître leurs poitrines. D'autres encore, avec des tee-shirts sales ou mal lavés. Les meilleurs portent des blouses de service pleines de taches de sauces ou d'huile. Quant au couvert, lorsque la fourchette n'est pas tordue ou le verre fissuré ou bien pleins d'empreintes, c'est l'assiette qui pue l'omelette servie la veille. Côté toilette, la moitié de l'emballage d'une bouteille est remplie de savon en poudre et fait office de porte-baïonnette. Quant à l'eau pour ce rincer les mains, un bidon douteux et proposé au client. Par ailleurs, les restaurants disposant d'un lavabo sont rares et parfois le manque d'eau le rend inutile. Les toilettes affichent « fermée ». Et devant cette médiocre et invariable restauration, la pizza, la chawarma (sandwich Grec) et la chapati grignotent les espaces culinaires.


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