-Mémoires de la chair Après la publication en Algérie, en langue française, du titre Le chaos des sens que la romancière Ahlam Mosteghanemi a dédicacé à son public francophone à l'occasion du SILA 2009, Sedia publie un deuxième titre de la romancière algérienne, Mémoires de la chair. Récompensé par le prestigieux prix Naguib Mahfouz et le Prix Nour de la meilleure œuvre féminine en langue arabe, ce livre est plus qu'un roman, un hymne à une ville perdue.Constantine, Ksantina, Cirta, la Cité des Ponts, le Rocher… Ed. Sedia, collection Mosaïque, 800 DA.
-Tous ruinés dans 10 ans ? Après la publication d'Une brève histoire de l'avenir, La crise et après et Survivre aux crises, un quatrième titre de Jacques Attali, Tous ruinés dans 10 ans ?, sera disponible au SILA. Jamais, sauf en période de guerre mondiale, la dette publique des grands pays de l'Occident n'a été aussi élevée. Jamais les dangers qu'elle fait peser sur la démocratie n'ont été aussi graves. Pour comprendre les raisons profondes qui peuvent conduire des Etats comme l'Islande ou la Grèce à la faillite, Jacques Attali retrace l'histoire de la dette publique, qui est aussi celle de la constitution progressive de la fonction souveraine et de ce qui menace de la détruire. Ed. Sedia, collection Essai Sedia, 600 DA.
-El arouadh yadhaquoune Ce recueil de nouvelles écrites par Abda Khal, auteur saoudien, a reçu le fameux prix, Arabic Booker Prize 2009 (édité à l'époque par la maison d'édition Riad El Rayyes, Beirut). Ed. Barzakh, 400 DA. -Ghaouarib Ce recueil de poésies de Boubekeur Zemmal, journaliste et poète algérien, membre fondateur de l'Association pour la défense des talents, de la Ligue pour la créativité culturelle et de la Ligue des écrivains pour la différence El Ikhtilef, membre permanent de l'Union des écrivains algériens, est paru en 2001 chez l'Ikhtilaf. Ed. Barzakh, 300 DA. -Tahar Djaout, un écrivain pérenne Cet essai de Rachid Mokhtari propose une relecture de l'œuvre romanesque de Tahar Djaout composée de L'Exproprié (Sned, 1981), Les Chercheurs d'os (Seuil, 1984), L'Invention du désert (Seuil, 1987), Les rets de l'oiseleur (Enal, 1984), Les Vigiles (Seuil, 1991) et son roman posthume Le Dernier été de la raison (Seuil, 1999). Cette lecture, se veut un espace de synthèse de travaux universitaires sur les romans de Tahar Djaout. -50 ans de cinéma maghrébin Les cinémas du Maghreb sont d'origine récente ; ils se sont développés en Algérie, en Tunisie et au Maroc, après l'indépendance de ces trois pays. On peut penser qu'ils sont la meilleure manière de faire connaissance avec les sociétés qu'ils donnent à voir. La préoccupation principale des cinéastes ici évoqués est de représenter en images expressives et fortes la vie quotidienne mais jamais banale de leurs compatriotes. Ils varient les genres et les styles, mariant le sens du tragique propre aux peuples méditerranéens au comique de la farce et de la dérision, non moins enraciné dans la culture populaire, sans parler du goût oriental pour le conte. Universitaire, essayiste et critique, Denise Brahimi s'intéresse, depuis les années 1960, aux littératures du Maghreb auxquelles elle a consacré de nombreux ouvrages. Elle explore également le monde du septième art comme en témoigne un premier ouvrage en 1997, Cinémas d'Afrique francophone et du Maghreb. Ed. Chihab, 600 DA. -Scandale(s) Scandale(s) est le prétexte à un exercice de style qui a inspiré huit auteurs : Aziz Chouaki, YB, Rachid Mokhtari, Kamel Daoud, Wahiba Khiari, Chawki Amari, Ali Bécheur et Minna Sif. Un recueil qui décline sous différents tons et formes des situations de scandale à l'échelle de l'intime, de l'individu, d'un groupe social ou de l'humanité. La famille Allou qui se noie dans une baignoire, lieu insolite et cocasse du crime ; les jeunes toutereaux Nadou et H'ssinou dont l'amour échoue au large du grand Rocher ; Roberto Succo le serial killer qui soliloque en Messie noir ; Eve mutine qui renverse l'auteur en un coup d'Etat littéraire ; H'mida et ses amis écrasés par une mosquée anthropophage à l'affût de dé-jeûneurs dans un village qui jeûne d'ennui ; Selma jeune Marseillaise face à ses premières fois ; un rédacteur en chef soumis à l'exercice «utile et responsable» du journalisme ; un homme dans le deuil des lieux familiers à jamais perdus sous les artifices de la modernité faite de famines, de misères et de guerres. Conte, pamphlet, confession, carnet, portrait, toutes ces nouvelles exploitent le soufre du scandale. Ed. Chihab, 350 DA. -Schyzos Des sept nouvelles qui composent ce recueil, se dessine un monde d'absences où les lieux rétrécissent et les miroirs se brisent. De Schyzos se dégage une atmosphère d'angoisse, de solitude, d'intérieurs physiques et psychologiques ravagés. La maladie, la mort et le désespoir habitent des personnages qui se dédoublent dans leur métamorphose. Dans une sorte de brouillage temporel, la fête côtoie le macabre ; l'amour la décrépitude ; la lumière le noir ; la présence, ses fantômes ; la mémoire, ses trous. Il s'agit du premier recueil de nouvelles de Tarik Taouche, né en 1979 à Bab El Oued. Biologiste de formation, il a reçu le premier prix au concours de la nouvelle Arts et Culture en 2006. Ed. Chihab, 350 DA. -Et aussi… Deux ouvrages consacrés à la Palestine, chez Média Plus : Jours tranquilles à Gaza (chroniques) et De quoi la Palestine est-elle le nom ? Le premier est signé par de Karim Lebhour, journaliste indépendant (Radio France Internationale et le quotidien La Croix). Il travaille en Israël et dans les Territoires palestiniens depuis 2007. Le second est le nouveau livre écrit par Alain Gresh grand spécialiste du Moyen-Orient et directeur adjoint au Monde diplomatique.