A voir le comportement des troupeaux de vaches dans certains quartiers situés non loin du centre-ville de Constantine, on se croirait bien quelque part dans une ville de la presqu'île indienne. Lâchées pour « brouter » toutes sortes de déchets dans les poubelles et les décharges publiques, ces bêtes bonnes à rien se pavanent sur les routes comme de véritables vaches sacrées. Et personne n'ose faire le moindre geste pour perturber leur quiétude ni même les autorités de la ville alors que les fourrières animales ont bel et bien existé pour mettre de l'ordre dans des cités où des locataires n'ont pas trouvé mieux que de transformer des aires de jeu en écuries en milieu urbain.