La direction de la réglementation et de l'administration générale (DRAG) a déclaré « légale » la session extraordinaire de l'APC de Constantine, tenue le 30 juillet dernier suite au recours introduit par les 15 élus opposants du maire, appartenant aux formations FLN et HMS. Les adversaires de Abdelhamid Chibane comptent introduire, selon eux, une action en justice devant la chambre administrative contre la DRAG. Ils relèvent que cette dernière n'a pas pris en considération l'article 17 du code communal qui stipule que « l'assemblée populaire communale ne peut valablement se réunir que lorsque la majorité de ses membres en exercice est présente et assiste à la séance ». Et de ce fait, précisent-ils, « le quorum n'a pas été atteint lors de la session ». L'on saura, par ailleurs, que certains parmi les antagonistes du P/APC viennent de se rétracter. « Ils seront installés dans leurs nouvelles fonctions au plus tard cette semaine », nous confirme le maire Abdelhamid Chibane, qui a refusé cependant de se prononcer sur le fait de savoir s'il y a « intention de procéder à une conciliation entre lui et les élus s'étant rétractés ». Notre interlocuteur tient à affirmer la légalité de la session en évoquant l'article 18 du code communal qui précise, selon ses propres termes que « chaque élu ayant des empêchements pour assister à une session peut donner procuration à l'un des élus présents ». Rappelons que la nouvelle répartition des tâches a eu lieu sans pour autant que les adversaires du maire auxquels il a été confié la présidence de différentes commissions et la tête de certains secteurs urbains aient été écartés. Des tâches qui ont été carrément rejetées par le clan opposant, lequel a estimé qu' « il fallait impliquer tous les élus dans les discussions, d'autant plus qu'ils représentent la moitié de l'assemblée ». La rétraction de certains des élus antagonistes a été infirmée par ces derniers, qui diront plutôt que « deux éléments, appartenant à la formation du PT, vont les rejoindre tout prochainement ». Un élu du parti des travailleurs démentira d'emblé cette nouvelle, la qualifiant en outre de « l'une des manœuvres frauduleuses de l'équipe adverse qui tente de dresser les élus les uns contre les autres ». L'APC de Constantine est dans une impasse, c'est le moins qu'on puisse dire. La crise non seulement persiste, mais a engendré de nouveaux rebondissements. L'on saura qu'une élue FLN à l'APW et membre à la Kasma 4, chargée du suivi des assemblées élues, a été renvoyée manu militari, ce jeudi, par le secrétaire de ladite Kasma, parce que « elle est restée neutre, refusant de prendre parti avec le clan opposant ». Dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction, l'élue a adressé une lettre à Abdelaziz Belkhadem, appelant son intervention.