L'exemple de la route reliant la cité des 250 logements vers d'autres quartiers et cités est édifiant, comme pourrait le constater quotidiennement tout visiteur des lieux, où un glissement de terrain a été à l'origine de la fermeture de la voie aux automobilistes, comme aux piétons d'ailleurs. L'affaissement de la terre à ce niveau présente un risque sérieux, notamment aux habitations et aux établissements scolaires, situés tout près. La seconde voie menant au même quartier risque de connaître, elle aussi, le même sort si des travaux de déviation de la rivière qui déverse ses eaux pluviales sur la chaussée ne sont pas effectués à temps. Provisoirement, un accès (piste) est ouvert pour permettre aux voitures d'accéder à l'intérieur de l'édifice de l'éducation. Néanmoins, en passant, l'on est accueilli par des amas d'ordures et de gravats jetés par-ci par-là, tout autour des immeubles. Certains résidants, pour s'isoler quelque peu, ont confectionné autour du bâtiment une clôturé à l'aide de pieux en bois, des branches et autres planches. Mais les eaux usées se déversant sur les voies d'accès vers des immeubles forment des flaques nauséabondes d'eaux stagnées devant les entrées des habitations. «Les anomalies techniques ont apparu au vu et au su des responsables et des bénéficiaires dès la première année de réception des appartements ; défaut dans les travaux d'assainissement, des canaux d'évacuation abîmés, d'où les diverses fuites d'eaux usées se répandant dans la rue», se lamente un résidant, signalant par ailleurs l'absence d'aire de jeu pour les enfants. Une telle situation rebute de fait tout potentiel preneur des locaux commerciaux dont sont dotés les immeubles dont les habitants attendent impatiemment quelque réfection et aménagement urbain, impératifs, faut-il le relever.