Les malades admis dans le centre d'hémodialyse de l'hôpital Mohamed Boudiaf de Bouira, particulièrement ceux de la quatrième séance, laquelle s'effectue à partir de 21h, se plaignent de l'insécurité qui y règne. Selon eux, la circulation et la présence de personnes étrangères durant leur cure, devient de plus en plus agaçante et inquiétante. Le centre ne dispose pas d'agent de sécurité de nuit, à en croire les concernés. C'est donc une situation inadmissible où la dignité des malades est tout simplement bafouée par le fait de cette négligence. C'est pour cela que les patients demandent l'installation sur les lieux d'un agent de surveillance qui doit assurer la protection et la sécurité du centre et des personnes, son rôle est de dissuader les actes malveillants (intrusion d'étrangers pendant les heures tardives...). Une nécessité qui, selon les plaignants, ne semble pas préoccuper outre mesure les responsables concernés. Concernant l'hygiène des lieux, surtout durant la séance de nuit qui est en dégradation continuelle, les générateurs pleins de sang sur la surface et les récipients de piqûres dégageant des odeurs insupportables. Les malades désapprouvent les gestes de non-conformité à l'hygiène concernant les bidons d'aiguilles récupérées à la fin de la séances, collectées à sec et non remplis en eau de javel, geste permettant d'éviter tout risque d'infection, ainsi que les odeurs dégagées du sang coagulé pendant plus de 15 jours avant l'incinération. Des recommandations importantes sont exigées par les dialysés ayant une santé fragile passant la moitié de leur existence dans ces centres, principalement le changement de gants lors des soins exposant au sang ou à des liquides biologiques, de l'utilisation de conteneurs pour l'évacuation des objets piquants et tranchants, de l'entretien des surfaces des générateurs après chaque séance.