Les personnes hémodialysées au niveau de la daïra de Aïn Bessem étaient en colère lors d'un sit-in improvisé, hier matin, devant le siège du centre d'hémodialyse, et ce après avoir été surpris de sa fermeture. Sur les lieux, les malades ont fait part de leur calvaire concernant le manque de moyens. «Ce n'est pas la première fois que le centre ferme ses portes. Le même scénario se produit chaque quinzaine. Aussi, nous sommes obligés de nous déplacer jusqu'à Bouira», souligne-t-on. Quant aux raisons de cette fermeture, on l'impute aux travaux d'étanchéité qui traînent en longueur et qui peinent à s'achever. Au niveau du centre d'hémodialyse de l'hôpital du chef-lieu de wilaya, ces hémodialysés de Aïn Bessem, une trentaine, ne passent pas en priorité mais à partir de 17 heures. Et comme la séance s'achève vers 1h du matin, bonjour les dégâts! A cette heure, point de transport pour rejoindre Aïn Bessem. Avant-hier, deux malades, transférés à Bouira, ont été contraints de passer la nuit au centre hospitalier de Aïn Bessem, faute de moyens de transport. En outre, ces hémodialysés déplorent l'absence de repas adéquat à prendre avant et après la séance. Selon ces derniers, la direction de l'hôpital, censé les prendre en charge, affiche à leur égard un mépris total. Sur un autre plan, l'absence d'un technicien chargé de la réparation des appareils d'hémodialyse, a été aussi soulevée.